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Balades philatéliques en Chablais
Evian
Marques postales Sardes◍
Marques postales après 1860◍
Oblitérations Premier-Jour◍
Oblitérations commémoratives◍
Oblitérations mécaniques◍
Marques postales avant 1860
La poste à evian et en Chablais des premières marques postales à 1860
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Les premiers bureaux de poste aux lettres en Savoie datent de 1697. Evian figurait au nombre des bureaux pour rendre et recevoir régulièrement les lettres et paquets que les courriers ordinaires, messagers et autres établis à cet effet, apporteront et rapporteront avec diligence. Cependant, dans les instructions données par le Directeur Général des Finances au Directeur des Postes, le 15 avril 1720, le bureau d'Evian ne figure plus. Les bureaux pour l'ensemble de la Savoie sont Chambéry, Montmélian, Annecy, Aiguebelle, St-Jean-de-Maurienne, St-Pierre d'Albigny, Conflans, Moûtiers, Rumilly, St-julien et Thonon. La faible quantité de courrier à cette époque et la proximité du bureau de Thonon sont certainement la cause de la fermeture d'Evian.
Les lettres expédiées à cette époque ne comportent aucune marque de bureau d'origine et seul le texte de la lettre peut renseigner sur le lieu d'expédition.
Lettre d'Evian à Eytraz du 15 janvier 1756, remise au service de la Poste aux chevaux et recommandée au Maître de Poste M. Métral à Douvesne (Douvaine).
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Il ne va réapparaître qu'en 1793 et fera alors partie des 21 bureaux de poste du nouveau département français, qui, avec le numéro 84 prendra le nom de Mont-Blanc. Les lettres sont, en général, expédiées en port dû, c'est-à-dire que la taxe est payée par le destinataire. Les lettres en port payé au départ sont peu nombreuses. Une marque de port dû ou de port payé est désormais apposée sur les lettres qui partent d'Evian.
Marque de port dû (1793-1798)
Marque de port payé
Le 26 août 1798, la création du département du Léman (n°99), va rattacher une partie de la Savoie au canton de Genève et au pays de Gex. Les bureaux de Bonneville, Cluses Evian, La roche et Thonon font partie de ce nouveau département. Les marques postales vont être changées et remplacées par des nouvelles avec le numéro 99.
Marque de port dû (1799-1814)
Marque de port payé
Lettre en port dû d'Evian pour Lyon en 1806.
Une taxe de 6 décimes a été payée à l'arrivée.
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Du 30 mai 1814 à fin décembre 1815, le Royaume de Sardaigne a récupéré une partie du Duché de Savoie, exceptée la partie ouest qui est demeurée française.
Le Sénat de Savoie est installé à Conflans et l'Hôpital (aujourd'hui Albertville) devient la capitale administrative avec l'Intendance Générale du Duché. Une marque postale est alors créée pour marquer le courrier. L'Hôpital devient la première marque postale sarde, suivie de peu par celle de Carouge.
Marques de port dû
Le traité du 20 novembre 1815 refait l'unité du Duché de Savoie à l'exception de quelques communes cédées au Canton de Genève, dont Carouge. La Savoie récupère Saint-Julien qui fut genevois pendant trois mois.
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A la restauration Sarde, le bureau d'Evian est conservé comme bureau de 4e classe. Sur les lettres expédiées d'Evian, on continue apposer l'ancienne marque française après avoir pris soin de faire disparaître le numéro 99 du département du Léman. Ses marques s'appellent des Marques Françaises Grattées (ou échoppée) et vont être utilisées jusqu'en 1849.
Lettre adressée en port dû et taxée à 6 centimes.
Utilisation en marque d'entrée (St-Gingloph) pour une lettre en provenance de Suisse.
Marque grattée de port dû
Marque grattée de port payé
Marque de port payé.
Lettre expédiée en port dû d'Evian à Chambéry (1er août 1848) taxée à 6 centimes.
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Le 12 août 1818, un nouvel Edit Royal va rafraîchir encore le manifeste de 1816, mais va surtout établir la liste des bénéficiaires de la franchise postale.
Le vérificateur des contributions directes à Evian.
Le juge de Mandement d'Evian.
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L'Edit du 30 mars 1836 porte réorganisation des postes. Le courrier augmente sensiblement. Tous les bureaux en service sauf Chambéry (Direction), Annecy (Vice-direction) et Saint-Julien (bureau à traitement fixe) deviennent bureau à remise, c'est-à-direr que le commis responsable du bureau percevait, pour salaire, un pourcentage sur les sommes encaissées. De nombreuses réclamations s'élèvent pour protester contre l'éloignement du bureau de poste. Il faut en effet savoir qu'un habitant de Châtel devait descendre à la poste d'Evian pour savoir si un pli lui avait été éventuellement adressé. L'article 11 du présent édit annonce qu'il y aura dans chaque commune, chef-lieu de mandement (chef-lieu de canton de nos jours) un bureau de poste à remise ou une distribution communale, selon que l'exigera le service. Une distribution communale est créée à Abondance le 1er janvier 1838.Une nouvelle distribution est ouverte à Saint-Gingolph en 1850. Elles dépendent toutes deux du bureau d'Evian.
Lettre d'Abondance pour Thonon (25 mars 1841) avec la marque de transit par Evian.
Les Lettres-Patentes de 1844.
Le 30 avril 1844, un nouveau tarif postal est approuvé. Le calcul du poids des lettres reste inchangé mais le barème kilométrique ne comporte plus que sept échelles de distance au lieu de quinze précédemment.
Tandis que la France se dote de ses premiers timbres-poste, c'est aussi le 1er janvier 1849 que les bureaux de poste sardes se voient dotés de nouvelles oblitérations. Les marques vont disparaître progressivement pour être replacées par des timbres à dates.
Bureaux principaux
(rosette ou fleuron à 6 branches)
Distribution mandamentale
(letrre D)
Distribution communale
(lettre C)
Avec heure de levée
(Annecy & Chambéry)
Le timbre à date d'Evian a la particularité de posséder un "S" de trop, lettre qui sera rapidement limée mais qui va réapparaître en 1860 après usure du cachet.
Cachet à date du 25 juin 1853. Taxe manuscrite à 5 centimes : lettre distribuée à l'intérieur de la circonscription postale.
Oblitération sarde du 09 aout 1860, réapparition du "S".
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Le 10 novembre 1850, un nouvel Edit réforme le tarif de la poste aux lettres. En s'inspirant du système postal des pays limitrophes, il supprime l'échelle de distance à l'intérieur des Etats. Seul le poids des lettres sera désormais pris en compte et pour l'ensemble du royaume. Exception faite pour le port local à l'intérieur de la ville et pour le port dans l'arrondissement postal, le tarif de la lettre simple sera de 20 centimes.
Enfin, le 1er janvier 1851, le Royaume de Sardaigne émet ses propres timbres-poste. Trois timbres à l'effigie de profil de Victor-Emmanuel II font leur apparition : un noir à 5 centimes, un bleu à 20 centimes et un rose à 40 centimes. Pour annuler ces timbres, la poste crée une marque rectangulaire.
Lettre de Thonon pour Paris, 29 juillet 1853, affranchie à 50 centimes.
Timbre à date rouge du bureau frontière de Fernex pour les correspondances par voie genevoise.
Griffe P.D. : payé jusqu'à destination.
Marque rectangulaire formée de petits losanges. C'est la grille sarde ou rombi.
Le 1er octobre 1853, une nouvelle émission de timbres est mise en service. L'effigie du roi apparaît en relief sur un fond unicolore : vert pour le cinq centimes, bleu pour le vint centimes et rose pour le quarante centimes.
Le 18 avril 1854, une troisième émission de trois timbres reprenant les mêmes valeurs et couleurs que la précédente est émise. L'effigie du roi est dans un médaillon blanc.
En juin 1855, une nouvelle émission propose une série de trois timbres : 5 centimes vert, 20 centimes bleu et 40 centimes vermillon. Elle sera complétée le 1er janvier 1858 par deux timbres, l'un brun à 10 centimes et l'autre jaune à 85 centimes.
Lettre affranchie avec un timbre à 20 centimes de la quatrième émission, 15 juin 1859.
sur les premiers timbres des Anciens Etats italiens,
n'hésitez pas à lire cet article paru sur Timbre Magasine en 2005 par Sophie Fournier :
http://www.timbresmag.com/2015/07/09/un-chemin-pave-de-117-timbres/
Pour en savoir +
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La Poste rurale.
Dès 1842, un service de distribution du courrier à domicile est mis en place par l'administration sarde. Le facteur, appelé alors pédon reçoit alors du destinataire 5 centimes pour chaque lettre distribuée. A partir de 1860, l'administration installe dans chaque commune non dotée d'un bureau de poste une boîte à lettres. Dans chaque boîte, se trouve un petit tampon avec une lettre. Le facteur, en relevant les plis qui sont déposés, doit apposer cette marque sur chacun d'eux. Il doit également effectuer sa tournée en respectant l'ordre alphabétique des boîtes, appelées "Boîtes Rurales".
Boîte rurale Ⓒ de Publier sur une lettre en franchise de 1876. Cachet à date type 18.
Boîte rurale Ⓑ de ???
Lettre affranchie le 25 novembre 1877 par le 20c. Groupe des Colonies Françaises, non taxée.
Le tarif en vigueur du 01.01.1876 au 30.04.1878 est de 25c., d'où manque de 5c.
Les timbres des Colonies Françaises du Type Groupe non dentelés ont été utilisés de 1877 à 1881. Timbre à date de type 18
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